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Coup d’Etat Institutionnel : Interpelons nos parlementaires !

Le 4 juillet par une procédure inique, le président de la République entame la procédure constitutionnelle lui permettant de faire adopter par voie parlementaire un traité européen reprenant l’ensemble des dispositions rejetées lors du référendum du 29 mai 2005 par le peuple de France.

Une majorité des 3/5 du congrès lui est nécessaire pour faire adopter les modifications constitutionnelles permettant ce véritable coup d’État constitutionnel. En appelant ses parlementaires à voter avec les députés godillots de l’UMP la direction du Parti Socialiste prend une très grande responsabilité : celle d’entériner le fait qu’au dessus de la décision souveraine du peuple de France il y a l’interprétation que fait un élu, fut-il le premier, des raisons qui l’ont fait élire .

Quand cet élu se fait payer ses vacances par Bolloré, rejeton d’un clan capitaliste deux fois centenaire passant des marchés avec la nation, et qu’il affiche ainsi ouvertement la collusion entre les grandes fortunes et le plus haut sommet de l’État, qu’il confond à ce niveau les intérêts de l’État et celui des grands capitalistes pour son plus grand profit personnel, c’est avec lui de haute trahison que se rendront coupable les parlementaires qui accepteront de voter sur ses ordres le 4 février à Versailles.

Versailles, lieu symbolique de toutes les trahisons…

Le 4 février il faudra que nous soyons le plus nombreux possible autour et dans les rues de France. C’est nécessaire, mais ça ne sera pas suffisant. Un à un il nous faudra gagner les députés et les sénateurs à s’engager publiquement à ne pas voter la modification constitutionnelle. Que ce soit au nom de sections ou de fédérations d’organisations politiques ou de syndicats, de collectifs de citoyens ou individuellement il nous faudra les interpeller publiquement en utilisant tous les supports possibles (presse locale, tracts, affichettes et/ou internet) pour qu’ils sachent que leur position personnelle sera connue, que la plus grande publicité en sera faite et qu’ils en seront tenus personnellement responsables devant et par leurs électeurs. C’est un travail de fourmis qui doit être réalisé dans l’urgence pour que le maximum de parlementaires rejoignent les 104 qui se sont à ce jour engagés publiquement à voter contre la réforme constitutionnelle.

Au boulot camarades, il y a urgence !

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