Monsieur Frédéric Inizan, libraire à Sarlat, a jadis quitté un PS ne devant pas lui faire la place qui convenait au surdimensionnement de son égo pour prendre la seule carte d’un parti vaguement à gauche ne possédant pas d’adhérents à Sarlat. C’est ainsi qu’il s’est retrouvé, seul rôle qu’il put accepter, leader incontestable et incontesté en Sarladais d’une force politique “nationale” et que la bonne ville de La Boétie s’est retrouvé plongée au coeur de l’enjeu écologique lors des dernières élections locales.
Face à l’outrecuidant refus des formations de la gauche sarladaise de le porter tête de liste aux dernières municipales, monsieur Inizan, à l’issue d’une mémorable réunion au cours de laquelle les autres participants auront eu l’impression de le voir gonfler à l’image d’un crapaud rendu célèbre par une fable, décida de se porter candidat et de monter une liste dont la présentation est une raison parmi d’autres de la reconduction de monsieur De Peretti à la mairie.
Elu conseiller municipal à défaut d’être maire, monsieur Inizan nous gratifie régulièrement sur son blog de sa prose de représentant du peuple dans un bloc-note dont le premier paragraphe nous apprend que sa maman est venue le soutenir pour son premier conseil municipal. Si cette information n’est pas de toute première importance politique, elle situe cependant le noeud de la problématique du personnage public qu’il est devenu. Parvenu sur un piédestal et visible de la populace, monsieur Inizan se sent bien. Il peut désormais croire qu’il a commencé à arriver quelque part et, tantôt de sa main gauche, tantôt de sa main droite, secouer ce qui lui sert d’idées et y prendre du plaisir, fusse un plaisir stérile et solitaire.
Peu importerait qu’il se mette ainsi en joie si ses trémoussements se faisaient dans la douce chaleur de l’alcôve. Malheureusement, il a choisi la place publique et asperge régulièrement des éclaboussures du fruit de ses ébats les communistes du Sarladais. Je n’entrerais pas, à la veille de partir faire la saison dans les canyons ossalois, dans une polémique avec monsieur Inizan. Il n’en mérite pas la peine, l’onanisme est un sport qui se pratique seul et dans lequel il semble se débrouiller comme un chef.
Je tenais seulement à relever qu’oser reprocher au PCF d’aller à la soupe à l’UMP est grotesque, je laisse Annick répondre sur le fond dans le journal de la section. Quand une telle accusation vient du “représentant” d’un parti de gauche n’ayant jamais hésité à s’allier ouvertement à la droite pour faire main basse sur des mairies gérées jusque-là par des communistes comme Bègles ou Montreuil, on franchit allègrement les rivages de l’indigne.
Que d’honneur, un article pour moi tout seul et d’une analyse politique très fine sans aucune attaque personnelle. Bravo! Je vois que tu es à la hauteur de ta réputation.
Quid de l’élection de Jacques Auzou (PC) sur une liste UMP au syndicat d’électrification?
J’attends des réponses sur le fond « Camarade ».
Que d’honneur, un article pour moi tout seul et d’une analyse politique très fine sans aucune attaque personnelle. Bravo! Je vois que tu es à la hauteur de ta réputation.
Quid de l’élection de Jacques Auzou (PC) sur une liste UMP au syndicat d’électrification?
J’attends des réponses sur le fond « Camarade ».
Merci, quelles que soient les circonstances, j’ai toujours mis un point d’honneur à appeler « con » un con…
Ce qui a pu me valoir inimitiés comme sympathies.
Merci, quelles que soient les circonstances, j’ai toujours mis un point d’honneur à appeler « con » un con…
Ce qui a pu me valoir inimitiés comme sympathies.