Jess, Une amie récente, m’a posé, il y a quelques jours, la question de savoir si j’avais peur de la mort. Sur le coup cette question m’a surpris et je lui ai fourni, si je me souviens bien, une réponse évasive. Cette question m’a taraudé quelque temps, jusqu’à ce que j’écrive le texte suivant, qui m’a permis de la désamorcer.
De vos existences étriquées je me repais
c’est un théâtre d’ombres où je n’ai d’autre rôle
que celui du rieur aux éclats de l’oubli
Ni merci ni pardon qu’un long enfouissement
l’écheveau de vos rêves est perle de néant
tapie au sein d’une huître au cœur de l’océan
Des cités englouties aux guerres d’aujourd’hui
seuls demeurent vivant sur les lèvres du temps
les doux fruits récurrents de l’Amour au printemps
Je suis la Mort joyeuse et vagabonde
et tisse de vos vies les ailes de mes nuits
13/05/2009