Le Pays-Basque, de la côte aux montagnes de la Soule, fut le métronome régulier d’une enfance lumineuse et joyeuse.
Je n’y repasse jamais sans un petit pincement au cœur, une joie mêlée de cette nostalgique tristesse que caresse des sourires bienveillant sur ces petits matins de la vie qui s’éloignent sans perdre de leur lumineuse clarté.
Seuls s’estompent, dans un éblouissement doux, les détails et les angles de ses lointaines journées.
Chaque lieu y porte, inscrit en une indicible et évanescente permanence, la trace invisible et néanmoins prégnante d’un instant, d’un sourire, d’une main tendue ou de ces bras ouvert dans lesquels l’enfance se jette en riant.
Se jette en riant sans pouvoir imaginer, qu’un jour, pas si lointain, ils ne sauront étreindre rien d’autre que le vent…