Parfois il est si bon de ne rien faire…
J’ai rêvé aux marges abruties d’un désert sans paroles
où l’absurde le disputerait à l’insignifiant
dans une lutte sans le moindre fondement.
Ma seule consolation, c’est que l’ignoble n’y avait pas sa place,
lui qui ne s’est jamais contenté d’une quelconque marge…
Aimer, et si c’était seulement ça :
S’en aller à deux à la recherche de l’improbable floraison d’une fleur incertaine,
que tout le reste n’était que vent et passe,
ne laissant que le souvenir d’un frisson sur le sable.
Aussi l’important n’est peut-être que s’asseoir et écouter le bruit du monde,
sa rumeur, comme le doux et lourd chant de l’écume.
Cette respiration sourde de l’océan…