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La fièvre

Notre « démocratie » est malade, le symptôme est flagrant et ne peut plus être masqué. Le scrutin majoritaire à deux tours, dont le maintien en lieu et place de la proportionnelle était justifié pour écarter du parlement le Rassemblement National, ne l’a pas empêché cette fois de faire une entrée massive au parlement. Le mal est profond, ancien, et ce qui est sûr, c’est qu’on n’a jamais soigné la fièvre en cassant le thermomètre.

Ceux qui se lamentent de l’entrée du RN au parlement sont souvent les mêmes qui ont mis en place ou soutenu les politiques publiques qui sont le terreau de la désespérance populaire dans lequel s’enracine et dont se nourrit le RN. Ce qui est alarmant, c’est la prégnance des idées du RN dans notre société. Le pantin libéral qui nous sert de président se targuait de n’être ni de gauche, ni de droite et de faire disparaître les raisons qu’avaient les gens de voter RN. Pour ce qui est de la seconde affirmation, on voit ce qu’il en est. Quant au fameux dépassement des clivages, l’illusionniste est au pied du mur. On verra bien sur qui il s’appuiera pour essayer de poursuivre sa politique de casse de nos droits sociaux.

En attendant, face à l’urgence politique, sociale et climatique, la construction d’un front progressiste, écologique, résolument anticapitaliste et l’assumant est plus que jamais d’actualité. Espérons que la création de la NUPES et ces élections législatives soit une étape dans ce sens.

Plus que jamais, prolétaires de tous les pays, unissons-nous !

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