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Sur la route…

Il y a une sorte de volupté à conduire de nuit sur ces routes rectilignes qui paraissent illimitées et strient la forêt des Landes de Gascogne. Les distances parcourues s’y diluent en une bouillie sans genèse et sans but.

Je me souviens ému et un peu triste de ces mêmes routes en octobre.

Je les parcourais alors à la poursuite de je ne sais quelle pulsion de vie pour n’y trouver, au final il me semble, que le vent sur les ailes duquel voyagèrent, l’espace d’un hiver, les plus douces de mes illusions.

Peut m’importe cependant, nous sommes tous prisonniers des murs que nous construisons et à l’intérieur desquels nous nous enfermons.

Puissent les miens n’être que de vent…

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